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Les Conférenciers

Les conférenciers par ordre d’apparition
au Colloque « Permanence du Yiddish »

Lundi 12 novembre 10h00 – 12h30
Séance inaugurale
Introduction générale du Colloque par Yitskhok Niborski
Exposé par Rachel Ertel
   
Yitskhok NIBORSKI  Yitskhok NIBORSKI, né en 1947 à Buenos-Aires (Argentine) en 1947, dans une famille de culture yiddish. Formé dans les écoles yiddish de sa ville natale, il y enseigne la langue dès l'âge de 17 ans. Installé à Paris en 1979, il a enseigné le yiddish à l'INALCO (Paris) et dans d'autres établissements universitaires en France et à l'étranger. Auteur et co-auteur de dictionnaires et manuels de yiddish. Vice-président de la Maison de la Culture Yiddish-Bibliothèque Medem (Paris).    
     
Rachel ERTEL  Rachel ERTEL, née en 1939 à Slonim (Pologne, aujourd’hui Biélorussie), fille d’un poète yiddish (Moishe Waldman) et d’une romancière (Menuha Ram de son nom de plume). Agrégée d’anglais, docteur d’Etat ès Lettres, professeur émérite des Universités, elle a enseigné à l’Université Paris VII. Traductrice du yiddish et de l’anglais, elle a une trentaine de traductions à son actif. Elle a enseigné la littérature américaine et la littérature et la culture yiddish pendant toute sa carrière. Elle a dirigé le Centre d’Etudes Judéo-Américaines (CEJA), formant des enseignants, une équipe de traducteurs du yiddish et des chercheurs. Elle a publié, entre autres, Le Shtetl, la bourgade juive de Pologne de la tradition à la modernité (Payot, 1982), Dans la langue de personne : poésie yiddish de l’anéantissement (Le Seuil, 1993).    
     
Lundi 12 novembre 14h00 – 15h30
Continuité du yiddish vivant
Des initiatives collectives ou individuelles prennent corps, visant à promouvoir le yiddish comme langue de tous les jours au sein de la famille et des associations, dans une population intégrée au monde qui l’entoure. Cette table ronde a pour but de rendre compte de cette réalité.
Table ronde animée par Yitskhok Niborski
 

Bas
Simon NEUBERG Simon NEUBERG, né en 1961 à Casablanca (Maroc). Professeur d’Etudes juives à l’Université de Trêves en Allemagne depuis 2002. Après avoir étudié les langues, il a reçu en 1986 son diplôme d’interprète de conférences de l'École Supérieure d'Interprètes et de Traducteurs (ESIT) de l’Université Paris III (Sorbonne Nouvelle). Il poursuit des études de yiddish en Allemagne, à Trêves, et publie des livres sur l’histoire de la langue et de la littérature yiddish, sur la langue yiddish moderne, et collabore au dictionnaire de yiddish moderne. Il co-organise le Colloque annuel d’Etudes Yiddish d’Allemagne, qui attire une audience internationale. Il élève ses enfants en yiddish.    
     
Yankl-Peretz BLUM Yankl-Peretz BLUM, né en 1983 à Jérusalem (Israël). Il apprend le yiddish à l’âge de 20 ans, alors qu’il est étudiant dans un collège américain de Californie. Depuis qu’il est parti vivre à New-York en 2005, sa vie sociale et professionnelle est centrée autour du yiddish. Il est actif dans nombre d’organisations en langue yiddish, notamment au comité d’organisation de Yugntruf –Jeunesse pour le Yiddish depuis 2007. Il travaille actuellement avec une équipe pour développer un site d’enseignement du yiddish, et enseigne le yiddish à titre privé.    
     
Hinde Ena BURSTIN Hinde Ena BURSTIN, née en 1962 à Melbourne (Australie), est coordinatrice d’Etudes de yiddish et conférencière en langue, littérature et culture yiddish à l’Université Monash, en Australie. Elle a enseigné le yiddish en classes élémentaires et secondaires en Australie et à l’étranger pendant plus de 20 ans. Elle a été conférencière invitée de Littérature yiddish sur 4 continents. Ecrivain et actrice d’audience internationale en yiddish et en anglais, elle est aussi traductrice primée de poésie yiddish. Elle rédige actuellement sa thèse de doctorat sur les femmes poètes de langue yiddish. Yiddishophone de langue maternelle et « yiddishiste » active, elle élève ses 2 enfants en yiddish et vit le yiddish au quotidien dans la dynamique communauté yiddish de Melbourne.    
     
Kenneth B. MOSS Kenneth B. MOSS, né en 1974 dans le New Jersey (USA), est professeur associé de la chaire Felix Posen d’Histoire juive moderne à l’Université John Hopkins (USA). Son premier livre Jewish Renaissance in the Russian Revolution a reçu le prix Sami Rohr 2010 pour la Littérature juive. Il a publié de nombreux articles sur l’histoire de la culture yiddish et hébraïque, sur la culture et la politique juives dans la Russie impériale et dans les premières années de l’URSS, sur l’histoire du nationalisme, et sur des sujets apparentés dans des publications telles que Journal of Modern History, Jewish Social Studies,et Jewish History. Il écrit actuellement un livre intitulé The Unchosen People (Le people non élu), qui traite de la culture politique juive d’Europe de l’Est à l’époque des Etats-nations.    
     
Lundi 12 novembre 16h00 – 17h30
Créer en yiddish
Contrairement aux idées reçues, la création en yiddish ne s’est pas arrêtée. Quelques dizaines d’écrivains dans le monde produisent des textes en yiddish. C’est dans le domaine de la musique et de la chanson que le dynamisme est le plus fort : des chansons créées il y a moins de dix ans sont reprises dans le monde entier par des chorales et chantées par des individus.
Rencontre animée par Macha Fogel.
 

Bas
Macha FOGEL Macha FOGEL, née à Paris en 1983, est journaliste, spécialiste de l’Europe centrale et de la Russie. Elle est de retour en France, après une expérience de deux ans à Moscou. Son père lui parlait en yiddish lorsqu’elle était enfant, et elle a décidé de faire de même avec ses propres enfants.    
     
Marina Alexeeva-Antipov Marina Alexeeva-Antipov, née en 1968 à Leningrad (Aujourd’hui Saint-Petersbourg) (URSS) dans une famille juive originaire de Biélorussie, vit à Paris depuis 1992. Elle est interprète de conférences et traductrice (français, anglais, russe). Après des études à Léningrad, elle étudie l’interprétation de conférence à l’Université de Westminster à Londres. Apprend le yiddish à la Maison de la culture yiddish à Paris. Elle publie des poésies et des nouvelles en yiddish dans Gilgulim, Der Yidisher Tam-Tam et le projet australien Contemporary Yiddish Poetry, ainsi que des traductions littéraires du yiddish en français aux Editions du Seuil notamment. Participe régulièrement aux émissions littéraires à la radio Kol-Israel.    
     
Michael ALPERT Michael ALPERT, né en 1955 dans une famille yiddishophone. Chanteur klezmer, multi-instrumentiste et polyglotte. C’est un des pionniers du renouveau klezmer des années 70 et 80. Il a cherché à créer un pont entre la vieille génération de musiciens klezmer et la renaissance du monde yiddish. Il a joué dans de nombreux groupes - Old World, the New York Bandura Ensemble, les Klezmatics, Kapelye etc.-, ainsi qu’avec les musiciens David Krakauer et Ithak Perlman, entre autres. Il enseigne également la danse folklorique yiddish et dirige des recherches sur la danse traditionnelle juive d’Europe de l’Est. Il est actuellement « Senior Research Fellow » au Centre pour la Danse et la Musique Traditionnelles de New-York. Il est titulaire de nombreux prix et récompenses. Il est conférencier et enseignant notamment aux Universités d’Oxford, de Columbia, de Yale. Il se produit, enseigne et enregistre de Melbourne à Moscou, d’Alaska au Brésil, sans compter sa collaboration avec le YIVO.;    
     
Mendy CAHAN Mendy CAHAN, né en Belgique en 1963 dans la communauté yiddishophone et cependant cosmopolite d’Anvers. Vit actuellement en Israël.  A suivi des études approfondies de Talmud. Diplômé en philosophie et en yiddish de l’Université Hébraïque de Jérusalem. A fondé et dirige YUNG YiDiSH depuis 1990, une association israélienne qui gère des centres culturels yiddish à Jérusalem et Tel-Aviv, et abrite une collection de 40.000 volumes en yiddish.  En 2001, il fonde l’Institut Yiddish à l’Université de Vilnius (Lituanie). Conteur polyglotte, chanteur et acteur, il se produit dans le monde entier en yiddish. Il est le chanteur des groupes Yiddish Express et MegaHerzl, et est salué comme l’un des précurseurs d’une approche originale de l’héritage musical yiddish.    
     
Bryna WASSERMAN Bryna WASSERMAN, née en 1947 à Vienne, en Autriche, est Directrice exécutive du Théâtre National Yiddish-Folksbiene de New-York. Avant d’occuper ce poste, elle a fait du Centre Segal d’Arts de la Scène de Montréal un des théâtres majeurs et primé du Canada. En tant que Directrice artistique et exécutive de ce théâtre, elle a présidé à son agrandissement (6 millions de dollars) et lancé le premier des Festivals Internationaux de Théâtre Yiddish, qui a été loué comme une réussite historique.    
     
Mardi 13 novembre 9h00 – 10h30
Le yiddish et les nouveaux outils de communication
La révolution numérique a également bouleversé les habitudes dans le domaine de la culture yiddish. L’internet, le mail, l’accès aux données numériques ont revitalisé les relations entre des petites communautés yiddishophones isolées et permettent à des individus dans le monde entier d’accéder à des ressources inespérées il y a vingt ans.
Rencontre animée par Michel Fingerhut
 

Bas
Michel FINGERHUT Michel FINGERHUT, né en 1949 à Paris, a grandi en alternance en France et en Israël. Après des études de mathématiques (Israël) et de sciences de l’informatique (Etats-Unis), il entre à l’IRCAM à Paris en 1985. S’y spécialisant en systèmes d’information et nouvelles technologies, il y crée sa médiathèque ainsi que le portail Internet de musique contemporaine (fédère une quarantaine d’organismes français). À ce titre, il participe en tant qu’expert à la conception d’Europeana, le portail européen de la culture. Il est l’auteur d’un site fournissant des ressources documentaires sur la Shoah, créé en 1995. Depuis 2011, il est consultant en conservation et valorisation numériques du patrimoine culturel.    
     
Natalia KRYNICKA Natalia KRYNICKA, née en 1970 à Poznan (Pologne). Elle a suivi des études de yiddish à Francfort, puis à Paris, à l'INALCO. Elle est titulaire d’un doctorat de littérature yiddish, soutenu à Paris IV sous la direction de Delphine Bechtel, en 2009. Elle travaille en tant que bibliothécaire à la Maison de la culture yiddish – Bibliothèque Medem. En 2003, elle a édité un recueil bilingue de la poétesse Miryam Ulinover, Un Bonjour du pays natal. Elle est également corédactrice du magazine pour étudiants de yiddish, Der yidisher tamtam.
(Credit photo Lenny Guit)
   
     
Yoel MATVEYEV Yoel MATVEYEV, né en 1976 à Leningrad (URSS). Depuis 2002, il travaille à New-York en tant qu’auteur, rédacteur, webmaster et programmateur en informatique au journal Yiddish Forward.  C’est aussi un poète en yiddish, un écrivain de fiction et un chercheur en histoire. Ses articles dans Yiddish Forward couvrent des sujets tels que les tendances progressistes dans la tradition juive, des études en religion comparée, et des vulgarisations scientifiques.    
     
Akvile GRIGORAVICIUTEAkvile GRIGORAVICIUTE est née en 1986 à Vilnius, en Lituanie. Elle est titulaire d’une licence en Sciences politiques de l’Université de Vilnius et d’un Master d’Etudes germaniques de l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV), où elle est actuellement doctorante. Ses recherches sont principalement centrées sur la culture yiddish dans les Etats baltes.    
     
Marius TUKAJ Marius TUKAJ, né en 1959 en Pologne. Titulaire de 2 maîtrises en lettres et en civilisation polonaise et slaves, de l’Université de Silésie (Pologne), puis titulaire d’un DEA en études slaves et est-européennes de l’INALCO à Paris. Durant les années 80, il est critique littéraire en Pologne et assistant en littérature polonaise à l’Université de Szczecin. Outre la Pologne, il exerce son activité de journaliste et de traducteur en Serbie. Collabore avec la Fondation Albéniz de Madrid pour la création des archives d’Arthur Rubinstein. Professeur de langue et littérature polonaise à l’INALCO, au Centre Européen d’Echanges Culturels ArtEC, et au Ministère Français des Affaires Etrangères. En 1991 il entre à l’UNESCO comme spécialiste de la traduction à l’Index Translationum (bibliographie internationale de traductions), dont il a la charge depuis 2009.    
     
Mardi 13 novembre 11h00 – 12h30
Parcours identitaires singuliers
Le rapport avec le yiddish peut également évoluer au cours d’une vie et d’une carrière, et la culture yiddish peut être envisagée comme complémentaire d’autres domaines culturels.
Table ronde animée par Sharon Bar- Kochva
 

Bas
Sharon BAR-KOCHVA Sharon BAR-KOCHVA, née en Israël en 1977, habite en France depuis 13 ans. Elle a appris le yiddish à la Sorbonne, et prépare actuellement un doctorat en littérature yiddish et hébraïque à l’INALCO. Travaille en tant que bibliothécaire et enseignante à la Maison de la culture yiddish – Bibliothèque Medem, et enseigne également le yiddish à l’Ecole normale supérieure.    
     
Michèle TAUBER Michèle TAUBER, née en 1959 à Paris. Maître de conférences en littérature hébraïque moderne à l’Université de Paris VIII. Recherches actuelles : naissance des littératures hébraïque et yiddish modernes (milieu du XIXè siècle) ; la création artistique et littéraire chez la « seconde génération » (enfants des survivants) en Israël. Elle est également chanteuse en yiddish : répertoire poétique (MANGER,GEBIRTIG,WARSCHAWSKI, etc.)    
     
Bernard VAISBROT Bernard VAISBROT, né à Paris en 1946, connut très tôt la culture yiddish dans le milieu du Bund. En 1970, il se mit à pratiquer la tradition juive. Enseignant de mathématiques, il donna dès 1979 des cours de langue et de littérature yiddish à l'Université Paris VIII. Co-rédacteur des dictionnaires Français-Yiddish (1989) et Yiddish-Français (2002), il a publié en 2012 une Grammaire du Yidiche. Il a été traducteur de littérature yiddish et de manuscrits en yiddish et hébreu. Il a dirigé pendant plusieurs années un groupe de prière de rite ashkénaze et forme de nouveaux talents de la chanson yiddish.    
     
Batia BAUM Batia BAUM, née à Paris en 1941 de parents parlant yiddish, arrivés de Pologne juste avant la guerre. Enfant cachée pendant la guerre, privée de parents et de langue. Vers 1980, retour vers la langue yiddish, par soif de retrouver une langue maternelle perdue et de se nourrir de cette si riche littérature. Depuis, enseigne le yiddish dans différents centres, le traduit, anime un atelier de traduction à la Maison de la Culture Yiddish. Parmi ses nombreuses traductions : Yossik, de Joseph Bulov, Le Chant du peuple juif assassiné, de I.  Katsenelson, La Haridelle, de Mendele Moykher-Sforim.    
     
Mardi 13 novembre 14h30 – 16h00
Yiddish : valeur et valeurs pour le futur
La culture yiddish est-elle porteuse de valeurs particulières en tant que culture de l’exil et que principale victime du Génocide ? Si l’on constate un renouveau de l’apprentissage de la langue, il est un phénomène rarement abordé : la place symbolique du yiddish pour des personnes qui s’en sentent les héritiers mais ne parlent plus la langue. Quel est l’apport de la culture yiddish à la culture mondiale ?
Table ronde animée par Gilles Rozier
 

Bas
Gilles ROZIER Gilles ROZIER, né à Grenoble en 1963. Diplômé de l’ESSEC, il a suivi les enseignements de yiddish de Rachel Ertel et Yitskhok Niborski à Paris, et d’Avrom Nowersztern à Jérusalem. Titulaire d’un doctorat en Littérature sur l’œuvre de l’écrivain yiddish Moyshe Broderzon. Il est depuis 1994 directeur de la Bibliothèque Medem. Il a enseigné le yiddish, notamment à l’Université Paris VII et à l’Université d’été de Varsovie (Fundazia Szalom). Ecrivain, il est l’auteur de 7 romans, dont Un amour sans résistance (traduit en douze langues) et D’un pays sans amour (en cours de traduction dans six langues) qui, à travers la trajectoire de trois poètes yiddish, porte un regard sur le monde englouti de la vie littéraire en Pologne.    
     
Helen BEER Helen BEER, née en 1950 à Melbourne (Australie), est de langue maternelle yiddish. Diplômée de l’Université Monash (Australie) en Littérature anglaise, Musicologie et Education, elle est également titulaire d’un master de Yiddish de l’Université hébraïque de Jérusalem et d’un doctorat de Littérature yiddish de l’Université d’Oxford. Elle enseigne et donne des conférences en Angleterre et en Europe et est la conférencière en yiddish de la chaire Ben-Zion Margulies au University College London (UCL). Ses travaux de recherche principaux sont la littérature moderne yiddish et le folklore yiddish (surtout en Pologne et Roumanie). Elle a beaucoup travaillé sur l’œuvre d’Itzik Manger.    
     
Karolina SZYMANIAK Karolina SZYMANIAK, née à Varsovie (Pologne) en 1981. Elle est chercheur, rédactrice, traductrice et professeur de langue, titulaire d’un doctorat en Littérature et Etudes culturelles. Ses intérêts vont de la Littérature juive moderne aux théories du modernisme et de l’avant-garde, en passant par la Littérature féminine. Elle est l’auteur de 3 livres, dont une anthologie bilingue sur l’avant-garde yiddish. Elle est la rédactrice en chef de TSVISHN, un trimestriel de littérature et d’arts juifs dédié à la culture yiddish. Elle est membre du comité exécutif de l’Association Polonaise pour les Etudes Yiddish. Elle est Professeur assistant à l’Institut Historique Juif et collaboratrice du Centre de Culture Yiddish de Varsovie.
(Credits photos Marta Zablocka)
   
     
Benny MER Benny MER (de son nom d’origine Majersdorf) est né à Tel-Aviv en 1971. Il est rédacteur en chef adjoint du supplément littéraire du journal israélien Haaretz ainsi que rédacteur en chef de la revue en hébreu Dafke: Yiddishland and Its Culture. Il est également traducteur du yiddish et du français. Parmi ses traductions : Sholem Aleichem, Avrom Sutzkever, et Gustave Flaubert. Il a récemment publié un recueil de poèmes pour enfants traduit du yiddish en hébreu (Af Al Pil, Jerusalem, 2012).    
   
     
   
 
     
 
Permanence du Yiddish - 2012-2016 / 5776